21.4.06

Un président malade est un président mort ..

Boutef (lika) est malade dans tous les sens du terme.
En Algérie, il vire despote autoritaire depuis quelques mois (journalistes en prison, dérive intégriste..).
Il y a d'ailleurs un nouveau jeu actuellement à la télé c'est "qui Boutef va t'il démolir ce soir?" .
Alors les plus éclairés d'entre vous auront certainement reconnu la botte iranienne dans cette façon de faire "on remet de l'huile sur le feu avec le passé colonial et on détourne les algériens des vrais problèmes" (code de la famille, éducation, formation, jugement des anciens terroristes ou réconciliation nationale pour les intimes).

Ce type est une bombe à retardement et c'est vraiment la honte que Boutef vienne se faire soigner dans le pays de l'ancien colon qu'il vilipendait 3 jours auparavant.
Bouteflika est une honte pour les Algériens de moins de 35 ans et malgré tout une gloire pour les autres.
Pour les uns il est la stabilité politique (le seul à savoir composer avec les mafieux et les généraux) et les autres l'instabilité psychologique, l'autoritarisme et répression.

Laissez moi pourtant vous donner la clé de l'énigme.
Bouteflika vient se faire soigner en France aux frais de l'Etat Algérien pour une seule et unique raison:

Un président malade en Algérie est un président mort !

18.4.06

Depuis qu'il est revenu..

Le président Boutef passe son temps à la télévision.
Je dirais pour ma part que j'ignore si c'est la fénéantise journalistique des reporters de la télévision nationale algérienne ou la cranerie présidentielle qui nous donne ce spectacle grotesque.
Pas une minute sans une inauguration quelconque, comme si Boutef nous répétait "Regardez comme votre pays est moderne!" et ceci avec la bénédiction des reporters.
Il y a comme un malaise chez moi à regarder ce vieil homme se raccrocher aux images pour exister.
Bouteflika n'a t'il pas de code de la famille à réviser voire abroger , de programme pour la refonte du système de l'Education Nationale à lancer avant d'aller sous les angles de 10 camescopes, poser ses petites mains sur le platre frais d'une dalle honorifique ?
Le voir arpenter les allées décorées d'immenses portraits de lui et admonester l'architecte de telle construction en déclarant “Ceux qui ont construit dans les années 90, n'ont pas encore fini… Construisez selon vos moyens, un seul étage suffit” en pointant la nullité de toute réglementation en Algérie avec la sagesse feinte d'un vieux notable donne l'irrémédiable envie de zapper.